mardi, novembre 21, 2006

Free Pass 3 : La Magie des lanternes

Je me décide à retourner au jardin chinois, mais cette fois à la nuit tombée, pour profiter de l'exposition temporaire la Magie des lanternes et de ce qu'on n'avait pas eu le temps de voir plus tôt. Après une ballade de nuit dans le parc, j'arrive donc aux abords du jardin et m'engage sur les marches menant en haut de la montagne miniature ou est perché le "Pavillon où se figent les nuages empourprés".

Au fur et à mesure de l'ascension, les notes douces d'une cithare Qin résonnent de plus en plus fort, comme portées par le silence.
La jeune musicienne, grâce à son instrument, joue les rôles de phare auditif pour visiteurs égarés dans la nuit, aussi bien que celui d’hôtesse nous invitant dans cet univers asiatique. Symboliquement, elle nous guide à travers un voyage de quelques dizaines de mètres aussi bien que quelques milliers de kilomètres.


Encore quelques marches pour changer totalement d'horizon. De l'ombre à la lumière, du bruissement des feuilles au son délicat de cet instrument, une sensation de calme nous envahit à la vision de ce spectacle pourtant à couper le souffle.
De la fête des lanternes en Chine, qui se célèbre dans le fracas des tambours et de la foule, le Jardin botanique s'est approprié l'imagerie et a décidé d'en faire un Aspro 500 libéré de toute contre-indication.

Les lanternes, fabriquées à Shanghai, sont constituées d'une armature recouverte de soie épaisse à l'intérieur desquelles ont été glissés des ampoules et représentent des scènes festives chinoises. Chaque année, les plus belles sont conservées et réutilisées, en plus de nombreuses nouvelles, pour offrir un spectacle extraordinaire.

C'est dans ce genre de conditions qu'on se retrouve bête sans trépied. On fait des acrobaties pas possibles juste pour essayer de trouver une surface stable où poser l’appareil (accessoirement on passe pour un débile), on ne peut pas cadrer comme on le souhaite, et en plus on n’est pas sûr du résultat !
Ce qui m'amène logiquement à me demander : est-ce que Papa et Maman Noël lisent mon blog ?

Des éclairages offrent aussi une nouvelle perspective sur l’environnement, comme "La montagne de pierre" et sa cascade joliment illuminée.

Avec le peu d’entrain d’un moustique s’arrachant d’une lampe halogène pour aller piquer sa victime, on s’éloigne finalement de la lumière des ces tableaux apaisants pour aller s’alimenter, les yeux encore brillants et la tête remplie d’images, lorsqu’à 21 heures le Jardin ferme ses portes.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ouais et si Papa Noel lit son blog, je veux bien qu'il me rende ma tapisserie du Perou !!!!!


Steph', un frère qui pleure son rectangle bleu.

novembre 27, 2006 4:35 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home