vendredi, novembre 10, 2006

Free Pass 2 : Jardin botanique

De retour à la photo pour ces clichés pris au magnifique Jardin botanique de Montréal. Reconnu comme le second plus important au monde (après celui de Londres), je le recommande absolument à tous ceux qui prévoient d'aller au Québec.


En arrivant, on est d’abord surpris par l’immensité du Jardin, plus grand que tous les autres parcs de la ville, et il faut bien prévoir une journée complète si on veut profiter de tout ce qu’il a à offrir d’un trait. Le point remarquable étant que l'on a jamais l'impression de s’ennuyer grâce à la diversité des jardins qui le composent. A peine a-t-on fini de s’émerveiller sur les fleurs qui peuplent l’entrée du jardin qu’on arrive aux dix serres nous offrant un voyage autour du monde.


Au sortir des serres, on peut alors déambuler dans les jardins en plein air, à commencer par le jardin des nouveautés, le jardin des premières nations qui reconstitue le milieu de vie des Amérindiens, les jardins d’exposition et l’arboretum qui nous fait nous retrouver au coeur d’une véritable forêt canadienne.


En chemin on croise un écureuil blanc faisant ses réserves pour l’hiver. Il est plutôt rare d’en voir (celui-là exhibe un piercing à l’oreille gauche, comme pour crier qu'il assume sa fourrure décolorée et son côté rebelle ), contrairement aux écureuils gris qui prolifèrent à tous les coins de rue et qui profitent des nombreux arbres de la ville.

On retourne alors vers le sud pour admirer le jardin japonais, la roseraie et l’insectarium (le plus important d’Amérique du Nord – mais un peu banal pour un petit fils d’Henri Renaud de la Faverie qui voyait des mygales à 3 ans dans la collection du grand père). Enfin, on termine avec le jardin de Chine, un tour de force du Jardin botanique qui a consisté à en faire fabriquer les 7 pavillons à Shanghai puis à les expédier dans 120 conteneurs et enfin à les reconstituer par 60 artisans chinois sur le site actuel.

Un jardin qui donne vraiment envie de prendre un pass à l’année, si ce n’était le prix de celui-ci…