mardi, décembre 12, 2006

WE à Toronto

La semaine suivante, on enchaîne avec le WE de 3 jours à Toronto organisé par le CISA (l’association des étudiants internationaux de Concordia), qui nous surprend encore à proposer un voyage avec des tarifs ultra tirés au couteau.

Après sept heures de route, on profite du vendredi soir pour commencer à découvrir la ville, ses bars-karaokés et ses auberges de jeunesse.

Le lendemain, au prix d’un effort non négligeable, on se lève suffisamment tôt pour reprendre le car en direction de la rivière Niagara, avec comme première récompense les traditionnels pancakes-sirop d’érable à volonté en guise de petit dèj’ à l’auberge de jeunesse .

La seconde récompense, et bien la voilà.

Les chutes sont en fait au nombre de trois, avec d’abord les chutes américaines tout à gauche sur la photo. Ensuite, très légèrement à droite des chutes américaines on voit une petite chute s’appelant le voile de la mariée et enfin, à l’extrême droite, le monstre qui dégage de l’écume jusqu’à 150m d’altitude s’appelle le fer à cheval.
On peut aussi distinguer deux bateaux "Maid of the Mist" sur la photo qui font le tour des chutes jusque dans la brume. C’est là que nous allons.

Les chutes américaines viennent se casser sur un amas de roches brisées.



La chute du fer à cheval mesure 52 mètres de hauteur et 792 mètres de longueur. Le débit combiné des trois chutes s’élève à 5 720 m3/s (!).

Les nuages et la brume se confondent. Le cycle de l’eau réduit à sa plus simple expression, évaporation – condensation – pluie, se déroule dans ce qui parait être un mouchoir de poche.

Impressionnant... C’est tout à fait l’image que j’ai d’une mine sous-marine explosant. L’énergie déployée doit être énorme. Sur le bateau le spectacle est à couper le souffle, le fracas des chutes est assourdissant et les particules d'eau s'engouffrent partout sous les sacs plastiques offerts en guise d’imperméables à l’embarquement.

Autour des chutes il n’y a vraiment rien à voir à cause d’une ville qui ressemble plus à un parc d’attractions et qui a littéralement phagocyté le paysage. On rentre donc en milieu d’après midi à Toronto. On a le reste du WE pour nous et on commence par aller manger dans un resto chinois dont le sympathique patron nous couvre de desserts gratuits pour nous remercier de lui avoir ramener une vingtaine de clients. Les photos sont un peu jaune pisse à cause de l’éclairage mais je les aime bien quand même alors les voilà .



Photo : Albert
Le reste du WE sera consacré à la découverte plus en profondeur des quartiers et des monuments de la ville. L’impression qui en ressort est plutôt mitigée, la ville est très froide en dehors de certains quartiers en périphérie et les quartiers historiques ne sont pas vraiment protégés et mis en valeur. Il reste la Tour CN, plus haute structure du monde (553,33 mètres), du haut duquel la vue est pas mal, les grands magasins et les quelques très beaux musées qu’on y trouve tel le Royal Ontario Museum.