mercredi, décembre 20, 2006

WE à Boston

Toujours avec le CISA, nous partons mi-novembre à Boston pour y découvrir la ville la plus européenne des Etats-Unis.
Après une visite de la Ben & Jerry Factory (avec dégustation bien sûr ! miaaaam, la "Chocolate Chip Cookie Dough"), on poursuit notre chemin pour atteindre notre destination heureusement à temps pour poser nos affaires à l’hôtel et partir assister au match de la NBA opposant les Boston Celtics aux Portland Trail Blazers au TD Banknorth Garden.
Au débouché des couloirs qui nous mènent à nos places, après avoir grimpé quatre étages, on débouche enfin à la lumière pour être stupéfait par les dimensions gigantesques de cette arène couverte. Surnommé The Vault par les locaux, elle peux contenir jusqu’à 19000 personnes.

Au pays du show à l’américaine, on s’attend à tout... et on a raison mais c’est pas pour ça qu’on ne s’étonne plus en voyant les militaires (à quand les prêtres ?), cheerleaders, mascottes, les entrées en fanfare des joueurs et le traditionnel orgue qui vient accompagner les actions sur le terrain. Je vous le dis, tout ce que vous avez pu voir à la télé est vrai.

Le match en lui-même est aussi assez impressionnant, c’est pas des rigolos quand même les joueurs de la NBA. Score final : Celtics 118-90 Trail Blazers


Pour ce qui est de Boston en elle-même, la ville est fort sympa. D’abord grâce à son profil qui mélange très joliment les styles de rues et d’architecture européen et américain (même si je n’ai pas vraiment de photos pour l’illustrer).

Autoportrait dans la blanche "Old North Church".

Et un petit espace vert au milieu du centre ville, le parc "Boston Common".

La ville est aussi la plus étudiante (nombre d’étudiants/nombre d’habitants) d’Amérique du Nord, juste devant Montréal, avec des universités comme le M.I.T. ou Harvard que nous sommes allés visiter samedi midi et dont vous pouvez voir des photos du campus ci-dessous.


Nos pérégrinations tranquilles de ce WE nous auront ensuite menées dans le quartier chinois, avec la traditionnelle porte massive qui en marque l’entrée.

A la Maison d’Etat du Massachusetts, qui apparaît dans de nombreuses scènes du film "The Departed" de Martin Scorsese actuellement en salle.

Ainsi que dans beaucoup d’autres coins de cette ville qui bouge énormément, de jour comme de nuit. A noter pour ceux qui prévoient d’aller à Boston qu’il faut absolument passer au Filene’s Basement qui est un magasin de fringues génial et extra pas cher. En plus il fait parti de l’histoire de la ville et rien que pour ça, c’est l’occasion de faire du magasinage intelligent. Ouvrez aussi les yeux dans le métro, c’est le plus ancien des Etats-Unis et disons juste qu’il est beaucoup moins bien conservé que celui de Paris.

Et pour finir, voilà mon cadeau pour Noël : un laché de cheerleaders .





Sur ces images se clôt la première partie de la concrétisation de la meilleure idée que j’ai jamais eu : faire cette année à l’étranger.
En effet Il n’y aura sans doute pas de mise à jour sur ce blog avant janvier, néanmoins c’est officiel, et je tiens à faire partager ma joie : le rush de cette dernière semaine me permet d’être enfin à jour dans mon blog ! Je n’ai plus de retard à rattraper donc et j’espère que ça me permettra enfin de poster "en temps réel" au prochain semestre.

Joyeux Noël et bonne année à ceux que je ne verrais pas pendant les vacances et à très bientôt pour tous les Montréalais.

Pfffff, c’est carrément pas drôle, même pas je rigole. Parce que déjà de prime abord c’est pas fin comique et de ce fait c’est fort déplaisant. Alors certes, j’en conviens, je suis un peu grognon là.
Mèl, parlant naturellement

jeudi, décembre 14, 2006

Mont Tremblant en automne

Le 3 novembre, avec ma môman qui était venue me voir à Montréal pour une semaine, nous sommes partis deux jours dans les Laurentides. Malheureusement, une mauvaise surprise nous attendait juste à la sortie de la ville, un pneu crevé sur notre beau PT Cruiser rouge.

Une demi journée plus tard, on fini par repartir avec un 4x4 monstre, tout équipé et super confortable (et bien polluant comme il faut) qui a été bien utile pour ce WE nature avec des températures assez froides et un temps pas toujours au beau fixe.

Le samedi, on entreprend l’ascension du Mont Tremblant, la plus importante station de ski de la région. La neige n’a pas encore complètement pris ses quartiers d’hiver et le paysage nue parait très dur et désertique.


Une cascade de stalactites, venant rompre avec l’apparente aridité du paysage.

mardi, décembre 12, 2006

WE à Toronto

La semaine suivante, on enchaîne avec le WE de 3 jours à Toronto organisé par le CISA (l’association des étudiants internationaux de Concordia), qui nous surprend encore à proposer un voyage avec des tarifs ultra tirés au couteau.

Après sept heures de route, on profite du vendredi soir pour commencer à découvrir la ville, ses bars-karaokés et ses auberges de jeunesse.

Le lendemain, au prix d’un effort non négligeable, on se lève suffisamment tôt pour reprendre le car en direction de la rivière Niagara, avec comme première récompense les traditionnels pancakes-sirop d’érable à volonté en guise de petit dèj’ à l’auberge de jeunesse .

La seconde récompense, et bien la voilà.

Les chutes sont en fait au nombre de trois, avec d’abord les chutes américaines tout à gauche sur la photo. Ensuite, très légèrement à droite des chutes américaines on voit une petite chute s’appelant le voile de la mariée et enfin, à l’extrême droite, le monstre qui dégage de l’écume jusqu’à 150m d’altitude s’appelle le fer à cheval.
On peut aussi distinguer deux bateaux "Maid of the Mist" sur la photo qui font le tour des chutes jusque dans la brume. C’est là que nous allons.

Les chutes américaines viennent se casser sur un amas de roches brisées.



La chute du fer à cheval mesure 52 mètres de hauteur et 792 mètres de longueur. Le débit combiné des trois chutes s’élève à 5 720 m3/s (!).

Les nuages et la brume se confondent. Le cycle de l’eau réduit à sa plus simple expression, évaporation – condensation – pluie, se déroule dans ce qui parait être un mouchoir de poche.

Impressionnant... C’est tout à fait l’image que j’ai d’une mine sous-marine explosant. L’énergie déployée doit être énorme. Sur le bateau le spectacle est à couper le souffle, le fracas des chutes est assourdissant et les particules d'eau s'engouffrent partout sous les sacs plastiques offerts en guise d’imperméables à l’embarquement.

Autour des chutes il n’y a vraiment rien à voir à cause d’une ville qui ressemble plus à un parc d’attractions et qui a littéralement phagocyté le paysage. On rentre donc en milieu d’après midi à Toronto. On a le reste du WE pour nous et on commence par aller manger dans un resto chinois dont le sympathique patron nous couvre de desserts gratuits pour nous remercier de lui avoir ramener une vingtaine de clients. Les photos sont un peu jaune pisse à cause de l’éclairage mais je les aime bien quand même alors les voilà .



Photo : Albert
Le reste du WE sera consacré à la découverte plus en profondeur des quartiers et des monuments de la ville. L’impression qui en ressort est plutôt mitigée, la ville est très froide en dehors de certains quartiers en périphérie et les quartiers historiques ne sont pas vraiment protégés et mis en valeur. Il reste la Tour CN, plus haute structure du monde (553,33 mètres), du haut duquel la vue est pas mal, les grands magasins et les quelques très beaux musées qu’on y trouve tel le Royal Ontario Museum.

dimanche, décembre 10, 2006

De faune et de flore

4 jours,
1500 mètres de dénivelé,
1 orignal en peluche,
et des milliers d’hectares de forêt.

Voila enfin les photos du super WE en Gaspésie où nous sommes allés capturer les couleurs de l’été indien avec cinq copains français. Après avoir loué un vieux monospace "Caravan" déglingué chez SOS location lors du Thanksgiving canadien, nous sommes directement partis en direction du pays des caribous et des arbres oranges.


On passe la première nuit à Rimouski, dernière grande ville avant d’entrer dans les territoires quasi vierges de Gaspésie, et on repart tôt le lendemain matin pour déposer nos affaires vers midi à l’auberge de jeunesse de Sainte-Anne-Des-Monts. Elle deviendra notre base pour le reste du WE grâce à sa situation idéale, au pied des monts Chic-Chocs.
Nous sommes début octobre et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne sera pas bousculés. La saison touristique touche définitivement à sa fin et on se retrouve à occuper à nous six un dortoir pour 30 avec une cuisine, une salle à manger et un salon.

C’est parti pour deux jours au sein du plus grand parc national du Canada...


La nuit nous surprend au milieu des 80 200 km² du Parc et c’est sous la clarté de la lune perçant l’obscurité des sous-bois qu’on finit notre premier vrai jour de marche.





Respirez.

Le mont Richardson culmine à 1180 mètres. Ici la neige est éternelle et la végétation complètement absente. C’est sur ces monts chauves, en particulier sur les monts voisins actuellement fermés au public, que les chanceux peuvent tenter d’apercevoir les caribous constituant l’unique troupeau de cette espèce au sud du fleuve St-Laurent.

Nous, on n’en aura finalement pas vu, si ce n’est Doudou, le caribou (qui se trouve être un orignal).

Lundi, on fait un ultime détour par le très joli Parc du Bic, coincé entre mer et montagne, avant de rentrer à Montréal.






Et c’est dans une excellente ambiance presque familiale dans le meilleur sens du terme qu’on aura passé tout ce WE, et que celui-ci s’achève tard dans la nuit, quand on atteint enfin Montréal.

Je vous présente Doudou, le caribou. C’est un cadeau pour mon neveu...
Mathilde